
[DIGITAL Business Africa] – Les administrations publiques ivoirienne avance en rang serré vers une transformation numérique aboutie. Les Directeurs des Systèmes d’Information (DSI) et les Responsables de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI) des ministères et structures publiques se sont réunis au ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation ce 11 décembre 2025.
La Direction de la Transformation digitale de l’Administration (DTDA), logée au ministère, a organisé un atelier de travail réunissant les directeurs des Systèmes d’Information (DSI) et les Responsables de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI) des ministères et structures publiques.
La rencontre était placée sous le thème « Digitalisation tous azimuts : Transformation Digitale de l’Administration Publique Ivoirienne ». Il était question d’harmoniser les actions et de renforcer la coordination des initiatives de modernisation de l’État.
Au menu des échanges, l’identification des priorités et la formulation de recommandations en vue d’accélérer la transformation numérique de l’administration ivoirienne.
Le directeur de Cabinet Raymond Assoua, au nom du ministre Ibrahim Kalil Konaté, a mis l’accent sur la digitalisation comme levier stratégique pour améliorer la performance administrative, l’efficacité des services publics et la confiance entre l’État et les citoyens.
Selon la Banque mondiale, la transformation de l’économie et la digitalisation de l’administration ivoirienne permettront de donner respectivement 6 à 7 points supplémentaires à notre PIB et de collecter entre 2 000 et 3 500 milliards de francs CFA.
Le Projet d’accélération digitale en Côte d’Ivoire (PADCI) est cofinancé par la Banque mondiale et l’État. Le PADCI vise à moderniser l’administration tout en rapprochant les services publics des citoyens et des entreprises.
Jusqu’en octobre 2025, 232 services administratifs publics ont été déclarés disponibles en ligne. Plusieurs d’entre eux concernent des secteurs jugés stratégiques pour l’inclusion et la gouvernance comme l’état civil, la justice, l’éducation et la santé.
Le secteur agricole est également concerné, en raison de son rôle clé dans l’économie nationale et dans le quotidien des populations rurales.
Par Jean Materne Zambo